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la costruzione dell'ospitale di san Giovanni di Prè ebbe inizio nel 1180, per volontà di Frate Guglielmo dei Cavalieri Gerosolimitani, che in seguito diventarono l'ordine dei Cavalieri di Malta. il complesso è costituito da due chiese in stile romanico sovrapposte; le incornicia una struttura su tre livelli destinata, in passato, a fungere sia da imbarco sia da stazione di sosta per i viaggiatori, che non sempre rientravano nella categoria dei pellegrini. dopo il XV secolo, la costruzione degli oratori interni ed esterni trasformò l'edificio in un centro devozionale, frequentato dalle confraternite laicali di Genova. Contemporaneamente mutò anche la struttura ospitaliera. il potere passava dal praeceptor al commendatario - di qui il nome "commenda" - nobile di alto lignaggio cui era affidata non solo la "custodia" dell'ospitale, ma anche l'amministrazione di un insieme di proprietà collaterali. lo splendido complesso - visibile nella sua totalità da Via Gramsci - è ben conservato e mantiene l'originario aspetto romanico grazie alla compattezza della pietra grigia di promontorio e al campanile, una torre quadrata di tre piani. si ritiene che alla sua realizzazione abbiano contribuito in modo non indifferente i maestri antelami, attivi in città per tutto il Xii secolo (maestranze originarie della Valle d'intelvi, lombardia, rese famose soprattutto da Benedetto antelami, uno dei pochi artisti medievali di cui ci sia giunto il nome). la facciata risale invece al '500 ed è il primo esempio di architettura rinascimentale a Genova. a testimonianza del fatto che questa zona riveste da sempre grande importanza per l'uomo vi sono poi le ceramiche, le anfore e le monete databili all'epoca della roma repubblicana, restituite da scavi recenti. a questo proposito la Commenda può vantare il passaggio di due ospiti assai illustri: dante alighieri e Francesco Petrarca. la construction de l'Ospitale (hospice) San Giovanni di Prè a commencé en 1180, sous l'impulsion de Frère Guglielmo des Chevaliers de saint-Jean de Jérusalem, qui allaient devenir plus tard, l'ordre de Chevaliers de Malte. le complexe est composé de deux églises, de style roman, superposées ; elles sont entourées d'une structure sur trois niveaux destinée, dans le passé, à servir de lieu d'embarquement ou d'étape pour les voyageurs, qui n'étaient pas tous des pèlerins. après le XV° siècle, la construction des oratoires internes et externes a transformé l'édifice en un centre de dévotion, fréquenté par les locales confréries laïques de Gênes. dans le même temps, la structure hospitalière a subi, elles aussi des mutations. la pouvoir est passé du praeceptor au commendatario - d'où le nom de « commenda » - noble de haute lignée à qui était confié, non seulement la « garde » de l'hospice, mais également l'administration d'un ensemble de propriétés collatérales. le splendide complexe - visible dans son ensemble depuis Via Gramsci - est en bon état de conservation et garde son ancien aspect romane grâce à la compacité de la pierre grise de Promontorio (variété de calcaire local particulièrement schisteux) et au clocher, une tour carrées de trois étages. on estime qu'à sa construction ont travaillé, de façon non marginale, des maîtres Antelami, actifs en ville pendant tous le Xii° siècle (ouvriers originaires de la Vallée d'intelvi, en lombardie, célèbres surtout grâce à Benedetto antelami, un des rares artistes médiévaux dont nous connaissions le nom). la façade remonte au XVi° siècle et est l'un des premiers exemples d'architecture de la renaissance à Gênes. Cette zone a toujours eu une grande importance pour l'homme comme en témoignent les céramiques, les amphores et les pièces de monnaie datables de l'époque de la rome républicaine, retrouvées lors de fouilles récentes. la Commenda peut également s'enorgueillir du passage de deux hôtes illustres : dante alighieri et Francesco Pétrarque. La Commenda di San Giovanni di Prè si trova nel centro storico di Genova, in Piazza della Commenda, all'inizio di Via Prè e rappresenta uno dei monumenti più noti ed importanti del capoluogo ligure. Secondo alcune fonti la Commenda sorse su una chiesa databile al 636 d.C., dove sarebbero state traslate le ceneri di San Giovanni Battista. Fondata nel XII secolo (1180 d.C.), proprietà dei Cavalieri dell'Ordine dell'Ospedale di San Giovanni di Gerusalemme, si articola in differenti corpi di fabbrica: uno di essi era pertinente a due chiese sovrapposte, con il noto campanile ben visibile da più punti di Genova, un altro era relativo ad un ricovero di tipo ospitaliero e due ulteriori strutture costituivano la residenza dei monaci. Le chiese sono entrambe di fabbrica romanica (quella superiore era riservata principalmente ai cavalieri dell'ordine gerosolimitano, mentre quella inferiore ai pellegrini), suddivise in tre navate con volta a crociera: sono sormontate da un campanile a planimetria quadrata, illuminato da tre ordini di trifore, che termina, in cima, con una cuspide piramidale a base ottagonale, quest'ultima realizzata in un momento più tardo tra il XIII ed il XIV secolo (i due edifici di culto ed il campanile furono infatti eretti nel 1180 d.C., come testimonia un'epigrafe commemorativa). L'ospedale, articolato in due piani, era gestito dall'Ordine di San Giovanni di Gerusalemme e rappresentò per tutto il Medioevo un importante punto di riferimento per i pellegrini diretti verso la Terrasanta, ma fu anche spazio di ricovero per malati, mercanti e soldati. Scavi archeologici e studi complessivi hanno dimostrato come il complesso ospitaliero fosse molto ben organizzato: infatti, oltre a luoghi predisposti appositamente per il ricovero dei viaggiatori, gli ambienti avevano delle cucine e una lavanderia (sebbene più tarda, di XV-XVI secolo). La Commenda di San Giovanni di Prè se trouve dans le centre historique de Gênes, sur la Place della Commenda, au début de la Via Prè et est l'un des monuments les plus importants et les mieux connus du chef-lieu de la Ligurie. Selon certaines sources, la Commenda s'appuie sur une église datable de 636 apr. J.-C., où auraient été translatées les cendres de saint Jean-Baptiste. Fondée au XII° siècle (1180), propriété des Cavaliers de l'Ordre Hospitalier de Saint-Jean-de-Jérusalem (en latin : Ordo Hospitalis sancti Johannis Ierosolimitani), elle se structure en plusieurs corps de bâtiments : l'un deux abritant deux églises superposées et le fameux clocher bien visible depuis plusieurs endroits de la ville de Gênes, un autre abritait un asile de type hospitalier et deux autres étaient la demeure des moines. Les églises sont toutes les deux de construction romane (celle au-dessus était principalement réservée aux Chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, celle au-dessous aux pèlerins), divisée en trois nefs avec une voute d'arrête : elles sont surmontées d'un clocher à plan carré, éclairé de trois ordres de fenêtres trilobées, ce clocher se termine, en haut, par une flèche pyramidale à base octogonale, cette dernière réalisée plus tardivement, entre le XIII° siècle et le XIV° siècle (les deux édifices de culte et le clocher ont, en effet, été bâtis en 1180, comme en témoigne une épigraphe commémorative). L'hôpital, construit sur deux niveaux, était géré par l'Ordre Hospitalier de Saint-Jean-de-Jérusalem et a constitué durant tout le Moyen-âge un important point de référence pour les pèlerins en route vers la Terre Sainte, il a également offert asile aux malades, aux marchands et aux soldats. Des fouilles archéologiques et des études d'ensemble ont montré à quel point ce centre était bien organisé : en effet, en plus des lieux prédisposés pour accueillir les voyageurs, les locaux abritaient des cuisines et une blanchisserie (à partir XV-XVI° siècles).

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