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À l'intérieur de deux bâtiments historiques, vous pouvez comprendre comment les gens vivaient et vivent encore dans leurs maisons, dans les espaces ouverts et dans la nature. En un mot, vous allez découvrir l'ethnographie. Une Ligurie qui n'est pas celle de la côte et des plages, comme beaucoup l'imaginent, mais celle qui a vécu de la culture, de l'élevage, de l'artisanat, du commerce, des investissements et de l'étude. Il y a des personnages et des moments importants dans la construction de cette histoire. Dans la première partie du XXe siècle, le père Francesco Ferraironi a écrit sur sa patrie, a rassemblé des livres et des témoignages et a créé une exposition de culture populaire en 1960. La première pierre d'une collection de musée. L'homme religieux était prévoyant. Après vingt ans en Italie, le mouvement culturel visant à redécouvrir la vie populaire, le monde des lieux isolés et dépeuplés par la modernité, est vivant. Dans ce cas, le maire Luigi Capponi, le maître Paolo Ansaldo, l'association Pro Triora, les jeunes de la région et le département des institutions éducatives de la municipalité de Gênes ont tous joué un rôle clé dans la création de ce qui est maintenant la collection ethnographique originale. Dans les produits locaux, on retrouve, aujourd'hui encore, l'héritage d'un savoir-faire séculaire. En 1987, la conférence nationale promue par la municipalité de Triora et l'université de Gênes à l'occasion du quatrième centenaire des procès de sorcellerie a permis à Triora de susciter un intérêt international pour la douloureuse histoire de la chasse aux sorcières. Triora, ville de sorcières. Il s'agit désormais d'une marque d'identité locale. Le nouvel espace de l'histoire est le musée ethno-historique de la sorcellerie, le MES, auquel ont contribué la municipalité de Triora, la région de Ligurie et le ministère des Biens culturels. Innovant, dramatique, basé sur les études et les lectures de Paolo Portone, l'un des principaux experts en la matière. Un projet en cours basé dans le majestueux Palazzo Stella. Un endroit où les prétendues sorcières étaient également emprisonnées. Leur rédemption est aussi dans ce choix. Enfin, sortez des bâtiments historiques et circulez à votre guise, car chaque mètre de mur de pierre, chaque porte, chaque fenêtre, chaque balcon, chaque peinture et œuvre d'art dans les nombreux édifices religieux, chaque type d'habitation, chaque pas dans une nature intacte, chaque regard vers les montagnes, chaque main posée sur la pierre d'une escalade, tout est un temps passé qui perdure.

Triora

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