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Le hameau de Sant'Andria s'insère dans une organisation médiévale du territoire encore visible sur la commune de Santa Lucia di Tallà. Les habitats, regroupés en petites communautés souvent familiales, se dressaient sur de petits reliefs. La torra (maison forte) témoigne de ce passé tourmenté. Il s'agit d'une construction typique de la fin du Moyen Age, et du début de l'époque moderne (XVe, XVIe siècle). Ces habitats fortifiés sont nés de la volonté de protéger les communautés implantées autour mais aussi afin de dire le pouvoir et la puissance de la famille possédante. Les bretèches au dessus des portes permettaient d'en protéger l'accès en déversant, eau ou huile bouillante sur les assaillants. A la fin du Moyen Age, le hameau fut décimé par la peste. La tradition orale en garde le souvenir et raconte que les malades se trainaient d'eux même vers l'arca de la chapelle San Roccu, (un saint auxiliaire protecteur contre la peste). Les moribonds poussaient les morts dans l'arca (sépulture collective). La population fut totalement anéantie et remplacée par d'autres familles venues réoccuper les lieux. Au 19e siècle, c'était une commune puis il a été inclus dans le territoire communal de Santa Lucia di Tallà. Il doit son nom à un édifice de culte dédié à Sant'Andria implanté à cet endroit. L'église actuelle a été construite sur l'édifice plus ancien, devenu trop petit, suite au développement de sa population durant l'époque moderne. L'économie du village était basée sur les céréales, l'huile d'olive, la vigne. Tout l'espace était fortement cultivé comme en témoignent les nombreuses terrasses. On trouve aussi de nombreux vergers aux variétés anciennes. Le chemin (aller-retour) redescend à travers l'oliveraie, vers la boucle qui permet de rejoindre le moulin du Fragnonu et le village.

Sainte-Lucie-de-Tallano

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