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L'isola del Tinetto è connessa al Tino da alcuni lacerti rocciosi e ne costituisce una sorta di prolungamento, sebbene sia da escludere che le due fossero in origine parte di unico affioramento geologico. Così come per il Tino ed altre piccole realtà insulari liguri (su tutte Bergeggi), anche il Tinetto deve l'origine delle proprie emergenze archeologiche al fenomeno del monachesimo eremitico insulare e fu molto probabilmente connesso anch'esso alla figura di San Venerio. Le evidenze monumentali, ormai versanti in cattivo stato di conservazione, si articolano attorno a due differenti poli cultuali: il più antico è costituto da un piccolo sacello absidato con atrio, assegnabile nella sua prima fase ad un ambito cronologico compreso tra il V ed il VI secolo d.C. Il sacello si caratterizza per la presenza di un'unica aula terminante con abside a ferro di cavallo, cui si lega una cisterna, che in passato conservava tracce di affreschi probabilmente assegnabili ad epoca carolingia, sebbene ormai se ne siano perse le tracce. Il secondo polo, più tardo, è invece costituito da una chiesa vera e propria, più ampia, costituita da tre absidi, sebbene nel suo impianto originale ne avesse solamente due: la cronologia della struttura è desumibile principalmente dall'apparato murario, che rimanda ad epoca proto-romanica. L'île du Tinetto est reliée au Tino par quelques rochers et en constitue une sorte de prolongement, bien que l'on ne puisse pas exclure que toutes deux aient fait partie, à l'origine, du même affleurement géologique. Comme pour Tino et d'autres petites îles ligures (Bergeggi en étant le meilleur exemple), les vestiges archéologiques de l'île de Tinetto sont dûs au phénomène du monachisme érémitique insulaire et sont, probablement, ici aussi, liés au personnage de Saint Venerius ermite. Les ruines des monuments, aujourd'hui en piteux état de conservation, se divisent en deux différent pôles cultuels : le plus antique se compose d'un petit sacellum avec abside et vestibule, que l'on peut dater pour sa première phase le long d'un arc chronologique allant du V° au VI° siècle apr. J.-C. Ce sacellum se caractérise par la présence d'une seule pièce se terminant par une abside en fer à cheval, relié à une citerne, qui autrefois, portait des traces de fresques que l'on peut probablement datées de l'époque carolingienne et dont on a perdu, aujourd'hui, la trace. Le deuxième pôle, plus tardif, est constitué d'une véritable église, plus grande, comprenant trois nefs, bien que dans sa structure originale elle n'en ait eu que deux : l'âge de la construction peut principalement se déduire des techniques de construction, qui renvoient à l'époque proto-romane.

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