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Calvisio sorge nell'entroterra di Finale Ligure, nella Val Pia, in una zona che, grazie ai ritrovamenti di superficie, è stata interpretata come probabile luogo di stanziamento di un vicus di epoca romana. La chiesa di San Cipriano è parte di un abitato medievale ormai abbandonato, noto con il toponimo Lacremà, ed è articolata in differenti fasi costruttive, che consentono di tracciarne un'origine piuttosto antica. La fase più vecchia, infatti, è databile all'epoca tardoantica-altomedievale (post V-VI sec. d.C.) e, seppur mal conservata, si caratterizza per la presenza di un'aula mononave con abside a ferro di cavallo, struttura da riconnettersi ad un'opera di cristianizzazione, piuttosto precoce, delle zone rurali liguri. In una seconda fase, che potremmo definire protoromanica, l'edifico cultuale subì importanti ristrutturazioni: l'estensione venne infatti ampliata ed il perimetro, nella parte finale, fu chiuso da due absidi, ricalcando una tipologia planimetrica ben nota nella Liguria di levante. Nell'ambito di questi interventi venne inoltre messo in opera un altare quadrangolare (caratterizzato nella parte centrale da un piccolo reliquiario), coevo ad una pavimentazione interna in terra battuta e a sepolture teragne: lo spazio interno era inoltre suddiviso in tre navate da colonne, le cui tracce sono state restituite dagli scavi archeologici. Calvisio se trouve dans l'arrière-pays de Finale Ligure, dans le Val Pia, dans une zone considérée, grâce à des vestiges de surface, comme un lieu de séjour d'un vicus d'époque romaine L'église San Cipriano fait partie d'une village médiéval aujourd'hui abandonné, connu sous le nom de Lacremà ; son édification a connu plusieurs phases de construction qui permettent de retracer son origine plutôt antique. La phase de construction la plus vieille est datée de l'Antiquité tardive-haut Moyen-âge (après les V°-VI° siècles) et bien que mal conservée, elle se caractérise par la présence d'une seule nef à abside en fer à cheval, structure qui se rapporte à une ?uvre de christianisation, plutôt précoce, des zones rurales ligures. Durant une seconde phase, que l'on pourrait définir proto-romane, l'édifice de culte a connu des remaniements importants : elle est agrandie et son périmètre fermé, dans la partie finale, par deux absides, selon une typographie bien connue de la Ligurie de l'Est. Au cours de ces travaux, un petit autel quadrangulaire est placé (caractérisé par la présence, au centre, d'un petit reliquaire), contemporain du sol de terre battue et des sépultures pratiquées à même la terre ; l'espace interne est divisé en trois nefs par des colonnes, dont les traces ont été retrouvées durant des fouilles archéologiques.

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