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Per produrre strumenti per il lavoro e per la caccia l'uomo preistorico non utilizzava solo la pietra, ma anche ad esempio il legno, l'osso e il corno. Questi ultimi, però, sono materiali molto più degradabili della pietra e raramente sono giunti fino a noi; risultano, dunque, fondamentali per la nostra conoscenza della preistoria gli strumenti di pietra, per realizzare i quali venivano largamente utilizzate rocce silicee quali selce, diaspro, ossidiana. Pertanto, fino alla piena affermazione della metallurgia del bronzo (circa 3500 anni fa), l'approvvigionamento di queste rocce ha costituito un'attività di grandissima importanza. Nella Liguria orientale il materiale maggiormente utilizzato per confezionare strumenti preistorici è il diaspro rosso e Valle Lagorara è il più imponente sito conosciuto di estrazione di questa pietra. Il sito è stato scoperto da Sergio Nicora, che nel 1987 rinvenne alcuni manufatti sullo sterrato che percorre la valle ai piedi dell'affioramento e ne diede tempestiva notizia alla Soprintendenza per i Beni Archeologici della Liguria. Questa curò i successivi sopralluoghi e le indagini, che si sono svolte a partire dal 1988. In Valle Lagorara il diaspro, una roccia silicea formatasi oltre 200 milioni di anni fa in fondali marini profondi più di 2000 metri, emerge per oltre 150 metri sotto forma di una serie continua di migliaia di livelli, che per effetto di spinte tettoniche si sono disposti in varie direzioni. Il colore prevalente è rosso fegato, mentre rari livelli verdi sono localizzati alla base della formazione. Dove il diaspro è particolarmente ricco di silice e con scarse discontinuità, caratteristiche indispensabili per la scheggiatura, le pareti dell'affioramento presentano fitte e continue fratture concoidi, generate da martellature inferte con percussori litici per estrarre blocchi e liste di materia prima. Si tratta delle tracce di antichissima estrazione, straordinariamente conservate e perfettamente visibili ancor oggi! Sulle pareti dell'affioramento, talvolta in posizioni elevate e strapiombanti, l'avanzamento del fronte di cava ha prodotto delle rientranze artificiali denominate "nicchie di estrazione". Esse hanno dimensioni ragguardevoli, che raggiungono 20 metri di lunghezza, 15 di altezza ed una profondità variabile di alcuni metri. Pour produire des instruments pour le travail et la chasse, l'homme préhistorique n'utilisait pas seulement la pierre, mais aussi le bois, l'os et la corne, par exemple. Ces derniers sont, toutefois, beaucoup plus dégradables que la pierre et ils sont rarement parvenus jusqu'à nous ; ce sont donc les outils de pierre qui se révèlent fondamentaux pour notre connaissance de la préhistoire ; pour les réaliser, les roches siliceuses telles que silex, jaspe, obsidienne étaient largement utilisées. Jusqu'à la pleine affirmation de l'âge de bronze (il y a 3500 ans environ), l'approvisionnement en roches de ce type était, donc, une activité de toute première importance. Dans la Ligurie de l'Est, le matériau le plus utilisé pour fabriquer des instruments préhistoriques est le jaspe rouge et la Valle Lagorara le plus important site connu d'extraction de cette pierre. Le site a été découvert par Sergio Nicora qui, en 1987, a retrouvé certains objets sur le sentier qui parcourt la valle au pied de l'affleurement et en a immédiatement informé la Soprintendenza per i Beni Archeologici della Liguria. Cette dernière a effectué, à partir de 1988, des recherches sur le terrain et des enquêtes. Dans la Valle Lagorara, le jaspe, une roche siliceuse qui s'est formée il y a plus de 200 millions d'années sur les fonds marins profonds de plus de 2000 mètres, émerge sur plus de 150 mètres sous forme d'une série continue de milliers de niveaux qui, sous l'effet des poussées tectoniques se sont disposés suivant différentes directions. La couleur prédominante est le rouge sang, bien que de rares niveaux verts aient été localisés à la base de la formation. Là où le jaspe est particulièrement riche en silice et avec peu de discontinuité, caractéristiques indispensable pour la taille, les parois de l'effleurement présentent de denses et continues fractures conchoïdales, générées par les coups portés avec des percuteurs de pierre pour extraire blocs et lames de matière première. Il s'agit de traces d'anciennes extractions, extraordinairement conservées et parfaitement visibles encore aujourd'hui ! Sur les parois de l'affleurement, parfois en position élevées et à pic, l'avancement du front d'extraction a produit des renfoncements artificiels appelés "niches d'extraction". Elles ont des dimensions remarquables, qui peuvent atteindre 20 mètres de long, 15 de hauteur et une profondeur variable de plusieurs mètres.

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