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San Paragorio in Noli

La chiesa romanica di San Paragorio a Noli sorge ai piedi del colle di San Michele, allo sbocco dei torrenti Rio Mazéno e Rio Luminella. L'edificio cultuale oggi visibile risale all' XI secolo e fu sede vescovile fino al 1572, quando questa venne spostata all'interno delle mura. La dedicazione della chiesa si lega a quello che dalla tradizione leggendaria è considerato un santo d'origine orientale, che insieme a Parteo, Partenopeo e Severino sarebbe stato martirizzato in Corsica, sebbene recentemente sia stata avanzata una proposta più attendibile dal punto di vista scientifico, per cui la leggenda sarebbe legata ad una traslazione di reliquie durante il V secolo, in seguito alle persecuzioni vandaliche in Africa del Nord. La chiesa si articola in tre navate, ognuna delle quali termina con un'abside semicircolare; la facciata è caratterizzata da tre grandi archi ma non presenta più l'ingresso originale, obliterato a causa di uno smottamento: l'ingresso oggi avviene da un portico situato lungo il fianco sinistro della chiesa, impreziosito da colonne con capitelli a motivi vegetali e da rilievi araldici. Ai lati dell'accesso sono collocate delle tombe del tipo ad arcosolio (cioè nicchie sormontate da arco a tutto sesto), una delle quali costruita dai Guasco, importante famiglia nolese. La suddivisione dello spazio interno della chiesa è scandita da pilastri con semicolonne e lesene e al di sotto della navate centrale e di quella settentrionale si articola la cripta, sorretta da pilastri rettangolari e colonnine con capitelli privi di decorazioni. All'interno della cripta spicca l'ambone (cioè la parte sopraelevata da cui si proferivano le letture), decorato con plutei a motivi vegetali e zoomorfi, databili al IX secolo (quindi molto probabilmente reimpiegati). L'aspetto storicamente rilevante di San Paragorio di Noli è però anche legato al fatto che le numerose campagne di indagine archeologica svolte all'interno e all'esterno della chiesa hanno riportato alla luce frequentazioni e fasi ben più antiche di quella visibile attualmente: negli anni Settanta infatti scavi condotti da Nino Lamboglia e Marina Vavassori consentirono di rivelare la presenza di un battistero paleocristiano e di un'estesa necropoli, con sepolture databili tra l'epoca tadoantica ed il bassomedioevo. Nuovi scavi, ripresi negli anni Ottanta e con più regolarità negli anni Novanta, consentirono di aumentare le conoscenze relative a queste fasi più antiche, svelando la presenza di un importante polo cultuale, con vasca battesimale a perimetro ottagonale, affiancato da un importante insediamento residenziale tardoantico-altomedievale. L'importanza del complesso inoltre è rimarcata dal rinvenimento di una nota epigrafe funeraria, che documenta la presenza di un vescovo (episcopus Theodorus o Theodosius), qui sepolto in epoca bizantina, che attesta come probabilmente questo polo godette per un periodo di una sorta di autonomia ecclesiastica, sebbenel'ipotesi che possa essere stato sede di una diocesi (di cui però non è rimasta traccia nelle fonti), per quanto suggestiva, sembra comunque da escludere. L'église romane de San Paragorio à Noli se trouve au pied du col de San Michele, au débouché des torrents Rio Mazéno et Rio Luminella. L'édifice de culte aujourd'hui visible remonte au XI° siècle et a été siège épiscopal jusqu'en 1572, date à laquelle ce dernier a été déplacé à l'intérieur des remparts. La dédicace de l'église est liée à une tradition légendaire qui considère ce saint comme venant d'Orient et qui, avec Parteo, Partenopeo et Severino, aurait été martyrisé en Corse. Récemment, toutefois, une hypothèse plus crédible du point de vue scientifique a été avancée qui estime que la légende serait liée à la translation de reliques au V° siècle, à la suite de persécutions vandales en Afrique du Nord. L'église est divisée en trois nefs, se terminant chacune par une abside semi-circulaire, la façade se caractérise par trois grands arcs mais a perdu son entrée, disparue lors d'un éboulement : l'entrée se faut, aujourd'hui, par un portique, situé le long du flanc gauche de l'église, orné de colonnes dont les chapiteaux arborent des motifs végétaux et des emblèmes éradiques. Sur les côtés de l'entrée, sont placées des tombes de type arcosolium (c'est-à-dire une niche surmontée d'un arc plein cintre), l'une de ces dernières a été construite par les Guasco, une importante famille de Noli. La division de l'espace intérieur de l'église est effectuée par des piliers à demi-colonnes et pilastres ; au dessous des nefs centrale et du nord se trouve la crypte, soutenue par des piliers rectangulaires et des colonnes aux chapiteaux dépourvus de décoration. A l'intérieur de la crypte se détache l'ambon (c'est-à-dire la partie surélevée où étaient lus les livres saints), il est décoré de chancels à motifs végétaux et zoomorphes, datables du IX° siècle (et donc, très probablement de réemploi). Le grand intérêt historique de San Paragorio di Noli est également lié à la découverte, faite par les nombreuses campagnes de recherches archéologiques effectuées aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'église, de traces de fréquentation et de phases bien plus anciennes que celles visibles aujourd'hui : dans les années 70, des fouilles dirigées par Nino Lamboglia et Marina Vavassori ont permis de révéler la présence d'un baptistère paléochrétien et d'une ample nécropole, abritant des sépultures de l'Antiquité tardive et du bas Moyen-âge. De nouvelles fouilles, dans les années 90, ont permis d'approfondir les connaissances relatives à ces phases les plus antiques, révélant la présence d'un important pôle cultuel, avec fonts baptismaux à périmètre octogonal, flanquant un important centre habité datant de l'Antiquité tardive et du haut Moyen-âge. L'importance du complexe est soulignée par la découverte d'une note épigraphe funéraire qui documente la présence d'un évêque (episcopus Theodorus ou Theodosius), enterré en ces lieux à l'époque byzantine, et qui pourrait attesté que ce pôle bénéficiait d'une certaine autonomie sur le plan ecclésiastique, bien que l'hypothèse (aussi suggestive qu'elle puisse apparaître) que ce lieu puisse avoir été siège diocésain (dont il ne reste, d'ailleurs, aucune trace dans les sources), semble toutefois à exclure.
Noli
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