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Santa Maria in Luni

Descrivere sinteticamente la basilica di Santa Maria a Luni rappresenta un'operazione molto dificoltosa, considerata la varietà delle diverse fasi costruttive e storiche e pertanto per un approfondimento suggeriamo vivamente il rimando alla bibliografia indicata e ai pdf allegati. Luni fu sede di diocesi almeno dal 465 d. C. (le fonti attestano la partecipazione del vescovo Felice al sinodo romano di quell'anno) e la chiesa fu molto probabilmente la sede della prima cattedra episcopale. Nella sua configurazione incipitaria, databile dunque alla seconda metà del V secolo d.C., l'edificio era articolato in tre navate scandite da colonne, con abside semicircolare. All'interno sono state rinvenute basi onorarie di reimpiego (ora conservate al Museo Civico di La Spezia), utilizzate per la costruzione dei colonnati, che rimandano ad un orizzonte cronologico di III-IV secolo d.C., fornendo un importante termine post quem. Nello spazio interno la chiesa era in parte pavimentata in cocciopesto, ma il nartece ed il vano ad esso adiacente erano ornati da apparato musivo con decorazioni geometriche, in marmo bianco e calcare grigio-azzurro. Alla metà del VI sec. d.C., in piena epoca bizantina, il complesso subì una notevole riconfigurazione edilizia, attribuibile agli anni immediatamente successivi alla guerra greco-gotica (535-553), quando la Liguria venne riconquistata da Narsete e fu creata la provincia Maritima Italiorum, che aveva Luni come centro principale: vengono ridotte le navate laterali e nel presbiterio si delimita un deambulatorio. Anche i pavimenti sono modificati, con l'aggiunta di ulteriori mosaici, decorati con motivi a racemi d'acanto, e vicino all'abside, un'iscrizione, anch'essa musiva, testimonia l'intervento dell'evergeta famulus Cristi Gerontius (probabilmente un vescovo), che finanziò tali interventi. Gli schemi ornamentali identificati nelle pavimentazioni della fase bizantina rimandano all'areale nord africano (in primis a Cartagine) e sono costituiti da motivi decorativi a tralci vegetali sinusoidi. Nella navata centrale la pavimentazione doveva essere in grandi lastre di marmo bianco e molto probabilmente venne realizzata anche una recinzione presbiteriale pertinente ad una schola cantorum. Fino all' VIII-IX secolo la chiesa non subì significative modifiche strutturali e nonostante la conquista longobarda ad opera di Rotari nel 643 d. C. (che secondo le fonti rase al suolo le mura lunensi), la diocesi di Luni dovette godere di una certa autonomia e addirittura, in queste fasi, la zecca episcopale iniziò l'emissione di moneta. Il rifacimento più significativo apportato alla chiesa risale dunque all'epoca carolingia (il primo momento in cui l'edificio di culto è sicuramente dedicato a Santa Maria risale all' 879 d.C.), con la creazione di una cripta semianulare destinata ad accogliere reliquie (nel 782 d.C. si attesta la traslazione a Luni del Volto del Santo e dell'ampolla con sangue di Cristo. In epoca romanica (X-XI sec. d. C.) l'abside viene ampliato e sono aggiunte le due absidiole laterali: viene demolita la zona destinata a reliquiario e la navata destra viene suddivisa in piccole cappellette. Nella navata sinistra sono state intercettate alcune sepolture che sembrano avere un orizzonte cronologico piuttosto ampio, compreso tra l'edificazione della chiesa bizantina e la fase romanica. Décrire synthétiquement la basilique Santa Maria de Luni est difficile étant donné la succession des phases de sa construction et l'histoire plaine de péripéties du lieu. Nous recommandons donc la lecture des ouvrages d'approfondissement qui vous sont dans la bibliographie ou des documents PDF joints. Luni a été siège diocésain jusqu'en 465 (les sources nous parlent de la participation de l'évêque Felice au Synode romain de cette année-là), l'église a, donc, probablement été le premier épiscopale. Dans sa structure originale, datable de la deuxième moitié du V° siècle, l'édifice était divisé en trois nefs séparées par des colonnes, et se terminait par une abside semi-circulaire. On a retrouvé, à l'intérieur, des bases de monuments honorifiques réemployées pour la construction de la colonnade (elles sont aujourd'hui conservées dans le Musée Municipal de La Spezia). Remontant aux III°-IV° siècles apr. J.-C., elles fournissent une importante limite post quem. A l'intérieur, le plancher de la basilique était, en partie, en opus signinum, mais le narthex et le local adjacent étaient ornés d'ouvrages en mosaïque présentant des décorations géométriques, en marbre blanc et calcaire gris-bleu. Vers la moitié du VI° siècle, en pleine époque byzantine, le bâtiment a subi un profond remaniement, peut-être à la suite de la guerre des Goths (535-553) qui a opposé Byzantins et Ostrogoths et a vu la Ligurie conquise par Narsès et la conséquente création de la province Maritima Italiorum, qui avait Luni comme centre principal. Les transformations de l'église ont touché les nefs latérales qui ont été réduites et le presbytère qui a été transformé en déambulatoire ; les planchers ont, eux aussi, été modifiés, par l'ajout de mosaïques représentant de rinceaux d'acanthe et l'ajout, près de l'abside, d'une inscription toujours en mosaïque vantant l'intervention de l'évergète famulus Cristi Gerontius (probablement un évêque), qui a financé ces travaux. Les schémas ornementaux des mosaïques de l'époque byzantine renvoient à l'Afrique du Nord (et tout particulièrement à Carthage) et représentent des rameaux végétaux sinusoïdes. Dans la nef centrale, le plancher devait être composé de grandes dalles de marbre blanc et un jubé a probablement été réalisé pour une schola cantorum. Jusqu'aux VIII°-IX° siècles, l'église n'a pas subi de modifications structurelles notables et, malgré la conquête lombarde opérée par Rothari au 643 (qui, selon les sources, a rasé au sol le mur d'enceinte de la ville de Luni), la diocèse de Luni devait jouir d'une certaine autonomie et, c'est d'ailleurs à cette époque, que la Monnaie épiscopale a commencé à émettre des pièces. Les réfections les plus significatives apportées à l'église remontent donc à l'époque carolingienne (l'église a probablement été dédiée à la Vierge Marie pour la première fois en 879), avec la création d'une crypte semi-annulaire destinée à recueillir des reliques (la translation à Luni du Volto del Santo et d'une ampoule contenant le sang de Christ est attesté en 782). A l'époque romane (X°-XI° siècles) l'abside a été agrandie et les deux absidioles latérales ont été ajoutées: la zone du reliquaire a été démolie et la nef droite divisée en petites chapelles. Dans la nef gauche, on a retrouvé des sépultures qui semblent dater d'époques variées, comprises entre la construction de l'église byzantine et la phase romane.
Ortonovo
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