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Santa Maria in fontibus

La chiesa di Santa Maria in fontibus ad Albenga è situata nelle immediate vicinanze della cattedrale di San Michele e sembra che questo insieme di edifici, congiuntamente con il battistero ed il palazzo episcopale, formasse un importante nucleo unitario, forse riconducibile alla tipologia della "cattedrale doppia", sebbene tale aspetto sia piuttosto dibattuto: una strutturazione di questo genere trova interessanti confronti nell' Italia del Nord, ma purtroppo le limitate conoscenze relative alle fasi più antiche di Santa Maria in fontibus non consentono al momento di sbilanciarsi con certezza in tal senso. Attualmente la chiesa si configura nella tipica pianta basilicale, a tre navate, scandite da pilastri, frutto però principalmente di ricostruzioni moderne. Scavi condotti negli anni Novanta hanno però consentito di ottenere alcuni dati sulle fasi medievali ed in parte su quelle tardoantiche. In particolare è stata rinvenuta un'imponente struttura di forma rettangolare, articolata in due differenti interventi edilizi, di cui il secondo sembra potersi datare con una certa sicurezza al V secolo d.C., nello stesso momento in cui Albenga era interessata da importanti opere cantieristiche, su tutte l'edificazione della cattedrale ed il restauro delle mura uriche ad opera di Flavio Costanzo (che diverrà poi Costanzo III), generale dell'imperatore Onorio e marito di Galla Placidia. Tale struttura venne inoltre interessata dalla presenza di alcune sepolture e fu abbandonata nel corso del VII secolo. Sfortunatamente sono questi gli unici dati archeologici a disposizione sulle fasi più antiche di Santa Maria in fontibus, che comunque consentono di ipotizzare, sebbene con le dovute riserve, la presenza di una "cattedrale doppia". Degne di nota sono anche le numerose sepolture identificate a nord dell'attuale chiesa, articolate in due differenti gruppi: uno è databile tra la metà del XIII e la metà del XIV secolo d.C. (nello stesso contorno cronologico è da collocarsi ance una fornace per la fusione della campana) mentre l'altro è leggermente più tardo (XIV-XV secolo d.C.). L'église Santa Maria in fontibus d'Albenga est située tout près de la cathédrale San Michele et il semble que l'ensemble des bâtiments aient formé, avec le baptistère et le palais épiscopal, un important groupe unitaire, appartenant, peut-être, au modèle de la "cathédrale double", bien que cet aspect soit encore débattu : il y a d'autres intéressants exemples de structures de ce type dans l'Italie du Nord, mais le peu d'informations relatives aux phases les plus anciennes du bâtiment de Santa Maria in fontibus ne permettent malheureusement pas, à ce jour, de trancher définitivement en ce sens. L'église a, aujourd'hui, la structure typique d'une basilique, à trois nefs séparées par des piliers, en grande partie résultant d'une moderne reconstruction. Des fouilles effectuées dans les années 90 ont, toutefois, permis d'obtenir des informations sur la construction de la phase médiévales et, en partie, sur celle de l'Antiquité tardive. On a, en particulier, retrouvé une imposante structure de forme rectangulaire qui a connu deux différentes phases de construction, dont la seconde semble presque certainement pouvoir être datée du V° siècle, au moment où toute la ville d'Albenga connaissait des chantiers, dont les plus importants étaient la construction de la cathédrale et la restauration des remparts de la ville par Flavius Constantius (qui deviendra plus tard Constance III), général au service de l'empereur Honorius et mari de Galla Placidia. Elle a également abrité des sépultures avant d'être abandonnée au cours du VII° siècle. Nous n'avons, malheureusement, pas d'autres données archéologiques illustrant les phases les plus anciennes de Santa Maria in fontibus ; elles nous permettent tout de même d'émettre, sous réserve, l'hypothèse de la possible existence d'une "cathédrale double". Les sépultures retrouvées au nord de l'actuelle église, en tous points dignes d'intérêt, sont séparées en deux groupes, l'un est datable de la moitié du XIII° à la moitié du XIV° apr. J-C. (c'est à cette époque que remonte, également, un haut-fourneau servant à la fonte des cloches), tandis que l'autre est légèrement plus tardif (XIV°-XV° siècles).
Albenga
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        • Via Enrico D'Aste, 17031

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