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L'edificio di culto dedicato a S. Pietro, di origine protoromanica, compare in documenti del 1180, citato come termine di confine tra i territori di Quiliano e Savona con il nome di Sanctus Petrus de Carpignana. Scavi condotti dalla Soprintendenza a partire dagli anni '80 del secolo scorso hanno evidenziato che la chiesa, che ingloba nelle murature elementi lapidei più antichi, come la colonna di reimpiego su cui appoggia lo snello campanile in laterizio, si impostava sui resti di un complesso rustico-produttivo di età romana, parte di una grande proprietà (fundus) posta nel suburbio di Vada Sabatia in prossimità della via Iulia Augusta proveniente da Cadibona. Al settore rustico produttivo afferiva un complesso sistema di canalizzazioni, adibito a lavorazioni non ancora accertate, che confluiva in una grande vasca rivestita in malta idraulica (m. 4,50 x 10,50 corrispondenti a piedi romani 35 x 15) oggi racchiusa entro il sagrato di origine secentesca ripristinato per consentire l'accesso alla chiesa. Strutture murarie relative allo stesso settore sono state rinvenute nell'area dell'abside della primitiva e più ampia chiesa romanica, visibile all'interno del cortiletto adiacente. Le indagini più recenti hanno evidenziato che anche i casali rurali insistono sulle strutture della parte residenziale della villa romana, e ne utilizzano in parte le murature. La pars urbana era collocata in posizione sopraelevata dominante la piana del torrente Quiliano e il litorale vadese: frammenti di mosaici pavimentali affreschi parietali dalla vivace policromia documentano la prosperità dell'impianto nella prima fase tra il I e il II secolo d.C. L'édifice de culte dédié à Saint Pierre, d'origine romane, est cité, dans des documents de 1180, comme signe de la limite entre les territoires de Quiliano et de Savona, sous le nom de Sanctus Petrus de Carpignana. Des fouilles effectuées par la Soprintendenza (Direction générale) à partir des années 80 du siècle passé, ont montré que l'église, qui englobait dans ses murs des éléments de pierre plus anciens, comme la colonne de récupération sur laquelle repose le frêle clocher de brique, avait été construite sur les vestiges d'un complexe ferme-structures productives de l'époque romaine, qui faisait partie d'une grande propriété (fundus) située dans les faubourgs de Vada Sabatia, à proximité de la via Iulia Augusta, lorsque l'on arrive de Cadibona. Un complexe système de canalisations desservait cet ensemble ferme-structures productives, dont l'usage n'est pas encore connu et aboutissait dans un grand bassin recouvert de mortier hydraulique (m. 4,50 x 10,50 correspondant à 35 x 15 pieds romains), aujourd'hui recouvert par le parvis du XVI° siècle, restauré pour permettre l'accès à l'église. Des structures de maçonnerie de ce même domaine ont été retrouvées dans la zone de l'abside de la première et plus grande église romane, visible à l'intérieur de la cour adjacente. Les recherches les plus récentes ont montré que les fermes également reposent sur les structures de la partie résidentielle de la villa romaine, et en utilisent partiellement les murs. La pars urbana (résidence du maître) était placée en position surélevée au-dessus de la plaine du torrent Quiliano et du littoral de Vado : des fragments de mosaïques du plancher, de fresque des parois vivement colorés documentent la prospérité de la propriété, durant la première phase, entre les I° et II° siècles apr. J.-C. Il sito archeologico di San Pietro in Carpignano si trova in località Quiliano, a circa cinque chilometri da Savona, nell'immediato entroterra del capoluogo di Provincia. In epoca imperiale è attestata dall'archeologia una villa con vocazione di azienda agricola (che sfruttava i vantaggi della fertile piana fluviale) caratterizzata da una continuità di vita piuttosto lunga, dal I al VII secolo d. C. In epoca tardoantica-altomedivale un settore del complesso venne adibito a recinto cimiteriale, per cui non si esclude che già in quelle fasi potesse essere stato installato un primo edificio di culto, ipotesi che però non ha ancora trovato conferma dalle indagini di scavo. La chiesa di San Pietro fu fondata nel corso dell'XI secolo d.C. sui resti di una grande vasca relativa alla zona artigianale della villa e la dedicazione è confermata da atti notarili del XII secolo, che fanno riferimento ad un Sanctus Petrus de Carpiniana: proprio a quest'epoca sono da attribuire il campanile e la facciata, di stile romanico, mentre l'abside sembra essere più antico. Le ricerche archeologiche, condotte tra il 1993 ed il 1996, hanno dimostrato la grande importanza di San Pietro come centro di passaggio per i pellegrini nel corso del Bassomedioevo, diretti a e provenienti da Roma; inoltre edifici identificati nei pressi della chiesa sono stati interpretati come tracce di una probabile struttura ospitaliera, cioè un insieme di edifici destinati al ricovero di pellegrini e, in caso di decessi prematuri, alle loro esequie funebri: da una sepoltura (parzialmente sconvolta da un'altra inumazione più tarda) proviene un corredo costituito da quattro placchette da pellegrino o signa peregrinationis, in piombo, recanti le effigi degli apostoli Pietro e Paolo. Di forma quadrangolare, le insegne, recanti le lettere SPE e SPA, raffigurano i due santi che reggono in mano una chiave, separati da un croce, in abiti liturgici e sono datate tra l'XI ed il XII secolo d.C. Dalle analisi effettuate, inoltre, si evince come molto probabilmente la sepoltura accogliesse un individuo di genere femminile, aspetto che non stupisce, considerato il fatto che il fenomeno del pellegrinaggio di donne era molto frequente in quei secoli, come testimoniano le fonti scritte. Le insegne con cui la pellegrina fu sepolta dimostrano come la meta del suo viaggio fosse stata Roma e atti testamentari rogati a Savona e Genova rivelano che San Pietro in Carpignano fosse sovente frequentata da viaggiatori devozionali provenienti dall' Urbe: il complesso di Quiliano infatti, già dall'epoca romana, sorgeva in un punto strategico, snodo adiacente all' importante arteria stradale della via Aemilia Scauri, successivamente Iulia Augusta, che conduceva anche all'importante scalo marittimo di Vado - Vada Sabatia. Le site archéologique de San Pietro in Carpignano se trouve à Quiliano, à environ cinq kilomètres de Savona, dans le proche arrière-pays du chef-lieu de Province. A l'époque impériale, une villa à vocation agricole (qui profitait des avantages fournis par la fertile plaine fluviale), est attestée par l'archéologie et caractérisée par une présence continue plutôt longue, du I° au VII° siècle apr. J.-C. Durant la période de l'Antiquité tardive - haut Moyen-âge, un secteur du complexe est utilisé comme enceinte funéraire, on n'exclut donc pas, dès cette époque, la présence d'un premier édifice de culte, hypothèse qui n'a, toutefois, pas encore été confirmée par des fouilles. L'église San Pietro a été fondé au cours du XI° siècle sur les vestige d'un grand bassin appartenant à la partie dédiée à l'artisanat de la villa et sa dédicace est confirmée par des actes notariés du XII° siècle, qui font allusion à un Sanctus Petrus de Carpiniana : c'est également à cette époque que l'on peut attribuer le clocher et la façade, de style roman, alors que l'abside semble plus ancienne. Les recherches archéologiques, effectuées entre 1993 et 1996, ont montré la grande importance de San Pietro comme centre de passage, au cours du Bas Moyen-âge, pour les pèlerins qui se dirigeaient vers Rome ou en arrivaient ; de plus, des édifices trouvés aux alentours de l'église ont été interprétés comme les traces d'une probable structure hospitalière, c'est-à-dire un ensemble d'édifices destinés à offrir l'hospitalité aux pèlerins ou, en cas de décès prématuré, destinés à leurs obsèques: dans une sépulture (en partie bouleversée par une inhumation plus tardive) on a retrouvé un trousseau composé de quatre plaquettes de pèlerins, ou signa peregrinationis, de plomb, aux effigies des apôtres Pierre et Paul. De forme rectangulaire, ces insignes représentent, outre les lettres SPE et SPA, les deux saints tenant une clé, séparés par une croix, vêtus d'habits liturgiques, elles sont datées entre les XI° et XII° siècles. Les analyses effectuées ont permis de découvrir que la sépulture a également accueilli un individu de sexe féminin, aspect non surprenant puisque le pèlerinage de femmes était très fréquent à l'époque, ainsi que l'indiquent les sources écrites. Les insignes avec lesquels la pèlerine a été ensevelie, montrent que le but de son voyage était Rome et des testaments notariés écrits à Savona et à Genova indiquent que San Pietro in Carpignano était souvent fréquenté par des voyageurs dévots provenant de l'Urba: le complexe de Quiliano se dresse, en effet., sur ce qui était, déjà aux temps des Romains, un carrefour proche de l'importante artère routière de la via Aemilia Scauri, plus tard Iulia Augusta, qui conduisait également à l'important port maritime de Vado - Vada Sabatia.

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