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L'isola di Bergeggi sorge a poca distanza dal litorale dell'omonimo comune del ponente ligure, ergendosi per un massimo di cinquantatre metri sul livello del mare. Nonostante la sua ridotta estensione l'isolotto ebbe fin dai tempi antichi un ruolo importante, sia dal punto di vista strategico che da quello cultuale. Fu infatti molto probabilmente snodo nevralgico del vicino porto di Vada Sabatia (attuale Vado), aspetto ben testimoniato anche dall'archeologia: un imponente fortificazione articolata in tre corpi (dall'esterno verso l'interno: un'ampia struttura triangolare, una costruzione circolare in opera quadrata ed infine, al centro, una torre a pianta quadrangolare) è infatti da leggere come sistema di avvistamento e di controllo delle rotte. Le indagini archeologiche promosse dalla Soprintendenza nel 1983 hanno inoltre rivelato l'importanza cultuale del contesto: un chiesa, databile al V-VI sec. d.C., sembra da riconnettere direttamente alla nascita del culto di Sant'Eugenio (secondo la vulgata agiografica santo di origine africana, vescovo di Cartagine, esiliato in Corsica e infine giunto nel savonese, dove sarebbe rimasto sino alla fine dei propri giorni). Si tratta di un piccolo edificio di culto a navata unica con abside semicircolare orientato verso oriente, che ha restituito un interessante sarcofago con all'interno numerosi resti umani e reperti che rimandano all'epoca tardoantica. L'isola presenta anche una seconda chiesa, più tarda (fine del X-XI sec. d.C.), fondata dal vescovo Bernardo che promosse l'erezione di un monastero sull'isola: la struttura cultuale si articola in due navate e altrettanti absidi, secondo una tipologia tipica nella Liguria di levante (sebbene qui ci si trovi a ponente) che costituisce uno spaccato dell'architettura protoromanica di stampo monastico. Da questa chiesa proviene il noto sarcofago romano (oggi conservato a Noli nella chiesa di San Pietro, dove viene attualmente utilizzato come base d'altare) con leoni, immagine di santo e due cherubini (queste ultime componenti incise però in epoca rinascimentale). L'île de Bergeggi se trouve à faible distance du littorale, devant la commune de la Ligurie de l'Ouest portant le même nom, et se dresse à une altitude maximale de cinquante mètres au-dessus du niveau de la mer. Malgré ses faibles dimensions, île a toujours joué, des les temps antiques, un rôle important, aussi bien du point de vue stratégique que cultuel. C'était en effet, très probablement, un point névralgique du port voisin de Vada Sabatia (aujourd'hui Vado), ainsi que le montrent les fouilles archéologiques : une importante fortification divisée en trois corps (de l'extérieur vers l'intérieur : une grande structure triangulaire, une construction circulaire dans une ?uvre carrée et, enfin, au centre, une tour quadrangulaire) est à considéré comme un système d'alerte et de contrôle des routes maritimes. Les fouilles archéologiques promues par la Soprintendenza (Direction générale pour les Biens Archéologiques) en 1983, ont, de plus, révélé l'importance cultuelle de l'ensemble : une église datable des V-VI siècles, semble directement liée au développement du culte de Sant'Eugenio (selon la vulgate agiographique, c'est un saint d'origine africaine, évêque de Carthage, exilé en Corse et, enfin arrivé dans la région de Savona où il a demeuré jusqu'à la fin de ses jours). Elle se présente sous l'aspect d'un petit édifice à nef unique terminée par une abside semi-circulaire orientée vers l'Est ; on y a trouvé un intéressant sarcophage dans lequel se trouvaient de nombreux restes humains et autres vestiges remontant à l'Antiquité tardive. Sur l'île se trouve une seconde église, plus récente (fin du X°-début XI° siècles), fondée par l'évêque Bernardo qui y a fait ériger un couvent. L'église possède deux nefs et autant d'absides, selon une typologie fréquente en Ligurie de l'Est (bien qu'ici on soit en Ligurie de l'Ouest) qui offre un parfait exemple de l'architecture monastique proto-romane. C'est de cette église que provient le sarcophage romain (aujourd'hui conservé à Noli dans l'église San Pietro, où il est utilisé encore aujourd'hui comme base d'autel), y sont gravés des lions, des images de saints et deux Chérubins (ces derniers ayant été ajoutés à la Renaissance).

Bergeggi

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