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Esporre in poche righe le vicende storiche, architettoniche e artistiche della cattedrale di San Lorenzo a Genova rappresenta un'operazione pressoché impossibile, considerata l'articolata e lunga storia dell'edificio, pertanto verranno tracciati solamente gli aspetti salienti e più importanti, mentre per un approfondimento sarà d'obbligo riferirsi alla bibliografia in proposito. La Cattedrale sorge presso l'attuale Piazza San Lorenzo, nel pieno centro di Genova, ed è importante sottolineare fin da subito che l'edificio probabilmente non fu la prima cattedrale del capoluogo ligure: inizialmente, infatti, il soglio episcopale sembra che fosse pertinenza della chiesa di San Siro, mentre San Lorenzo venne fondata almeno dopo il V sec. d.C. (come ci confermano anche i dati archeologici) e dal VI fu sede dei presuli milanesi, che nel 596 d. C. dalla Lombardia si erano spostati verso Genova per sfuggire all'invasione longobarda. A fronte di una dicotomia tra le due chiese durata alcuni secoli, con la costruzione del circuito murario urbano di epoca carolingia (IX sec.) San Lorenzo venne inglobata all'interno del sistema difensivo, a differenza di San Siro, operazione che sancì la maggiore importanza dell'edificio dei presuli milanesi. Nel 952 San Lorenzo di fatto divenne l'unica e definitiva cattedrale di Genova e nel 1066 San Siro fu "retrocessa" a semplice chiesa monastica. Dal 1133 la sede genovese divenne arcivescovile e dunque indipendente da Milano e tra il 1118 ed il 1150, dopo la consacrazione da parte di papa Gelasio II, vennero costruiti i due portali laterali, tipicamente romanici, e realizzati gli affreschi interni alla struttura. L'esterno si caratterizza per l'alternanza di fasce bianche e nere, tipiche del genovesato: è presente una torre campanaria, sebbene nel progetto originale ne fossero previste due ed in generale, nella facciata e soprattutto nei portali, si ravvisa l'influenza di maestranze normanne: I temi rappresentati dai bassorilievi e altorilievi raffigurano il Cristo con San Lorenzo nella lunetta centrale e, negli stipiti, l'albero di Jesse. Leoni, realizzati in bassorilievo sopra il portale centrale, sono opera della scuola di Benedetto Antelami , mentre gli altri due felini di grandi dimensioni, ai lati della scalinata, sono produzione dello scultore Rubatto, di XIX sec. d.C. La planimetria della chiesa è articolata in tre navate, scandite da colonne trecentesche che sorreggono un finto matroneo, realizzato con colonne di XI-XII secolo d.C. Tra le opere pittoriche più importanti conservate all'interno sono degni di nota i cicli di Luca Cambiaso e due affreschi (sopra la porta mediana) di XIII-XIV secolo d.C., raffiguranti il Giudizio Universale. Come breve accenno alla storia moderna della chiesa, si segnala la presenza, nella navata destra, di una granata inesplosa, che durante la seconda guerra mondiale (9 febbraio 1941) sfondò il tetto della cattedrale. Exposer en peu de lignes les événements historiques, architectoniques et artistiques de la cathédrale San Lorenzo de Gênes, est v?ux pratiquement impossible è réaliser, au vu de la longue et complexe histoire de l'édifice ; nous nous contenterons, donc, d'esquisser les aspects les plus importants et essentiels ; pour approfondir ultérieurement l'argument, il faudra se référer à la bibliographie proposée. La Cathédrale se dresse sur l'actuelle Place San Lorenzo, en plein c?ur de Gênes. Il faut toute de suite indiquer que ce n'est probablement pas la première cathédrale du chef-lieu de la Ligurie : il semble, en effet, que cette fonction ait appartenu à l'église San Siro, puisque San Lorenzo a été construite au V° siècle seulement (ainsi que l'indiquent les données archéologiques) et elle a été, à partir du VI° siècle, le siège des prélats milanais qui, en 596, s'étaient déplacés de la Lombardie vers Gênes sous la pressions de invasions lombarde. Après une dichotomie entre les deux églises qui a duré pendant quelques siècles, la construction de l'enceinte fortifiée urbaine, à l'époque carolingienne (IX° siècle), qui a englobé San Lorenzo mais pas San Siro à l'intérieur du mur de défense, a décrété la majeure importance de l'édifice des prélats milanais. En 952, San Lorenzo est devenue définitivement, dans les faits, l'unique cathédrale de Gênes tandis qu'en 1066 San Siro a été "ravalée" au rang de simple église monastique. A partir de 1133, le siège de Gênes devient archevêché, indépendante, donc, de Milan. Entre 1118 et 1150, après la consécration officiée par le du Pape Gélase II, on a construit les deux portails latéraux, typiquement romans, et réalisées les fresques internes de l'église. L'extérieur se caractérise par une alternance de bandes blanches et noires, typiques de la zone de Gênes ; un seul clocher est présent bien que le projet initial en ait prévu deux et, en général, on note dans la façade et surtout dans les portails, l'influence des ouvriers normands: les thèmes religieux illustrés dans les bas-reliefs et haut-reliefs représentent le Christ et Saint Lorent dans la lunette centrale et, sur les montants, l'arbre de Jessé. Les lions, sur les bas-reliefs du portail central, sont l'?uvre de Benedetto Antelami , tandis que les deux autres félins de grandes dimensions, sur les côtés de l'escalier, ont été sculptés par Rubatto, au XIX° siècle. L'église est divisée en trois nefs, séparées par des colonnes du XIV° siècle qui supportent un faux matronée, réalisé avec des colonne des XI-XII° siècles. Parmi les ?uvres peintes les plus importantes conservées à l'intérieur, à noter les cycles de Luca Cambiaso et deux fresques (au-dessus de la porte médiane) des XIII°-XIV° siècles, représentant le Jugement Universel. Une brève allusion à l'histoire moderne de l'église : une grenade qui n'a pas explosée se trouve dans la nef droite, lancée durant seconda guerre mondiale (9 février 1941) elle a défoncé le toit de la cathédrale.

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