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La Pieve dei Cappuccini, oggi conosciuta come Chiesa di San Francesco dei Padri Cappuccini, è situata nel centro storico di Finalborgo e gran parte delle emergenze oggi visibili risalgono all'età barocca. L'edificio venne infatti riedificato nel 1628, dopo una distruzione e successivamente di nuovo tra il 1642 ed il 1644. Il complesso però nasconde una storia molto più antica, caratterizzata da una lunghissima durata, con origini risalenti all'età paleocristiana, che si inseriscono su livelli di vita databili all'epoca imperiale. L'importanza che questo straordinario complesso riveste nel racconto della storia della cristianizzazione della Liguria è fondamentale, in quanto rappresenta la più antica chiesa battesimale dedicata a San Giovanni Battista. Il complesso paleocristiano (V-VI secolo d.C.) era caratterizzato da un'aula rettangolare con abside e nartece, con pavimentazione in opus signinum, di cui se ne conservano alcuni lacerti intorno al fonte battesimale, di forma ottagonale. L'abside originaria (ormai quasi completamente invisibile a causa degli interventi edilizi più tardi) conservava un sacello per le reliquie del santo ed era affrontata, al centro della chiesa, da una schola cantorum. I limiti cronologici della fase paleocristiana sono forniti da un'epigrafe funeraria, datata al 517 d.C. e dai frammenti di anfore rinvenuti all'interno di due sepolture, inquadrabili al VII secolo d.C. In epoca altomedivale la chiesa conobbe delle importanti ristrutturazioni, in un arco cronologico compreso tra l'VII ed il X secolo d.C.: l'abside venne rifatto e l'aula allungata e suddivisa in tre navate tramite ampi pilastri di forma ovale, nell'ambito di un progetto di rinnovamento che vide anche la ricollocazione della vasca battesimale, ora spostata nella navata centrale, verso l'ingresso. Nell'XI secolo vengono ristrutturare le pareti e si assiste ad un importante intervento nel catino absidale, ora articolato in sei nicchie semicircolari. Gli ultimi rifacimenti di età medievale (prima degli interventi barocchi) vennero svolti nel corso del XIV secolo d.C., con l'aumento di quota del livello pavimentale, la messa in opera di una tomba ad arcosolio (cioè una sorta di nicchia sormontata da arco a tutto sesto) e la realizzazione di un ciclo pittorico con figure di santi e la rappresentazione di una nave. L'église (Pieve) dei Cappuccini, connue aujourd'hui sous le nom d'église San Francesco des Pères Capucins, se dresse dans le centre historique de Finalborgo et la plus grande partie de ce qui est visible remonte à l'époque Baroque. L'édifice a, en effet, été reconstruit en 1628, après sa destruction, puis de nouveau entre 1642 et 1644. L'ensemble a une histoire beaucoup plus ancienne, caractérisée par la durée, qui commence en époque paléochrétienne, en s'insérant sur un contexte existant déjà à l'époque impériale. Cet ensemble a une importance fondamentale dans l'histoire de la christianisation de la Ligurie, puisqu'il s'agit de la plus ancienne église baptismale dédié à Saint Jean Baptiste. L'église paléochrétienne (V-VI siècles) se composait d'une pièce rectangulaire avec abside et narthex, au sol en opus signinum, dont certaines dalles se voient encore autour des fonts baptismaux de forme octogonale. L'abside originale (complètement invisible aujourd'hui à cause des transformations opérées par la suite) conserve un sacellum pour les reliques du saint, un schola cantorum lui faisait face au centre de l'église. Les limites chronologiques de la phase paléochrétienne sont fournies par une épigraphe funéraire, datée de 517 et par des fragments d'amphore retrouvés à l'intérieur de deux sépultures remontant au VII° siècle. Au haut Moyen-âge, l'église a connu des remaniements importants, entre les VII° et X° siècles : l'abside a été refaite et la pièce allongée et divisée en trois nefs par des séries de piliers de forme ovale, selon un projet de restructuration qui a également pourvu au déplacement des fonts baptismaux, à présent dans la nef central, vers l'entrée. Au XI° siècle, les parois sont remaniées et d'importants travaux sont faits dans la cuvette absidiale, qui a aujourd'hui la forme de six niches semi-circulaire. Les dernières restructurations opérées au Moyen-âge (avant les interventions baroques) ont eu lieu au cours du XIV° siècle ; ils se caractérisent par le rehaussement du plancher de l'église, la mise en place d'une tombe à arcosolium (c'est-à-dire une sorte de niche surmonté par un arc plein cintre) et la réalisation d'un cycle de peintures représentant des saints et un navire.

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